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Le jour des 13 heures — Film documentaire

Série: Sous les titres [de la presse]

Athènes, 1ᵉʳ octobre 2025. La Grèce vit au ralenti : syndicats et travailleurs observent une grève générale contre la réforme autorisant des journées de travail de treize heures...

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Durée : 5 min
Langues : Français

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À la Une — Le jour des 13 heures

Série: Sous les titres [de la presse]
Le jours des 13 heures
Réal. Gaël Maignan, Thuy-Tram Pham • 5 min

Synopsis

Athènes, 1ᵉʳ octobre 2025. La Grèce vit au ralenti : syndicats et travailleurs observent une grève générale contre la réforme autorisant des journées de travail de treize heures.
[Au milieu de la foule, Panos Ruci poursuit sa grève de la faim en mémoire de son fils, victime du drame ferroviaire de Tempi, rappelant que le combat pour la justice ne s’arrête pas aux revendications sociales.]
Ce film suit, une journée de rassemblements et de voix qui résonnent place Syntagma.

Crédits & Équipe

Réalisateur: Gaël Maignan, Thuy-Tram Pham
Production: Sous les titres

Détails

Durée: 5 min
Année: 2025
Format: 16:9 · HD
Langue: Français

Ressources bibliographiques

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[Intentions]

Sous les titres – une écriture du réel

Sous les titres est un projet documentaire né du désir de regarder autrement.
L’expression, volontairement polysémique, désigne à la fois ce qui se lit en dessous, ce qui est ajouté pour comprendre, et ce qui échappe aux titres officiels.

Chaque film explore une strate du réel, où le visible dialogue avec le texte, et où le silence a sa place.

Sous les titres [de la presse]

Explorer un fait d’actualité ou un événement relayé par les médias, en le filmant brut, sans commentaire ni narration, sinon quelques sous-titres de contextualisation, de traduction ou de repère.

Ces films sont accompagnés d’un dossier documentaire : bibliographie, articles, analyses, permettant au spectateur d’aller plus loin, mais aussi de confronter son regard à la couverture de l'évènement en question.

Sous les titres [les honneurs]

Portraits de travailleurs, artisans, ouvriers, gestes précis et anonymes, mains habiles ou fatiguées. Filmer la dignité des gestes simples. Offrir les honneurs à ceux qui n’en reçoivent pas.

Ces films rendent hommage à ceux dont le nom n’apparaît jamais dans les titres, mais dont le travail fonde le monde.

[Manifeste]

Sous les titres est né d’un constat simple : nous vivons à la surface. Sous la pluie d’images, de slogans et de titres, le monde continue pourtant de bruire, discret, dense, profond. C’est là, sous les titres, que je choisis de regarder. Sous les titres, ce sont les images qu’on ne montre pas, les gestes qu’on oublie, les voix qu’on traduit à peine. Ce sont les marges du réel, filmées sans artifice, dans leur rythme propre. Chaque film est une tentative de description du monde par le silence, par la lenteur, par le respect du temps qu’il faut aux choses pour apparaître. Filmer sans surplomb. Sous-titrer sans commenter. Accompagner sans expliquer. Les films de Sous les titres s’organisent autour de plusieurs axes :

  • Sous les titres [de la presse], pour revenir aux faits, à la poussière des événements, sans narration ni bruit de fond, un regard brut, accompagné d’archives et de lectures, venant appuyer le film, mais aussi le compléter dans le temps.

  • Sous les titres [les honneurs], pour redonner une visibilité aux gestes du travail, aux mains qui fabriquent, réparent, sculptent, sans jamais figurer dans les génériques de notre temps.

  • Sous les titres [de la rue], pour recueillir des paroles sur l’espace public, sur les présences invisibles et les absences criantes.

Et d’autres à venir, car chaque lieu, chaque visage, chaque instant peut devenir un titre à soulever. Sous les titres n’est pas une maison de production au sens industriel du terme. C’est un espace d’observation. Un geste de patience face à la vitesse. Une manière de poser le regard, d’articuler image et texte, sans que l’un ne prenne le pas sur l’autre. Sous les titres, c’est aussi un choix politique : celui de croire que le documentaire n’a pas à commenter le réel, mais à le rendre visible, simplement, dans sa vérité la plus nue. Le sous-titre devient alors une trace : un souffle, une indication, un mot qui accompagne sans s’imposer. Parce qu’entre ce qu’on voit et ce qu’on lit, il y a un espace, c’est là que se loge le sens de Sous les titres. Gaël Maignan, le 08/10/2025

[Contact]

Pour toute prise de contact, écrivez-nous à l'adresse : contact@sous-les-titres.fr